Et bien au final j'ai vraiment aimé,
Avatar est (un peu comme Transformers 1) dont le scénario tiens sur une feuille de papier mais où l'émerveillement, la magie et la réalisation tellement nerveuse que la question ne se pose même pas.
Il y a finalement peu à dire, le rendu visuel est magnifique, les 2h30 passent à vitesse grand V, on se prend à sourire comme un gosse face à certaines scènes qui feront dates (l'envol du
Dragon, l'attaque finale, l'arbre des âmes...).
Un superbe spectacle...grandiose et orchestré de main de maitre qui, s'il avait été approfondi dans le fond, aurait clairement pu faire figure de films de la décennie...
Envie de me refaire ce classique de Kubrick hier soir...une critique acerbe de la violence chez la jeunesse (moi qui venait de voir Funny Games US, le parallèle est amusant
Head 
) qui n'a ni but ni envie, si ce n'est l'ultraviolence.
La narration si unique d'Alex en aura fait un film culte, l'emprise du gouvernement sur ce jeune homme bourge et violent, subissant un traitement expérimental amenant à la dégouter de la violence...au point de la transformer en légume impuissant et manipulable à volonté...
Un constat édifiant, un pantin désarticulé...alors qu'est le pire ? La violence incontrolable ou la lobotomie d'endoctrinement ?
Welcome to the Desert of the Real